Nez de marche antidérapant

Le danger est omniprésent dans chaque entrepôt ou zone de production. Même si l’ensemble du bâtiment est équipé de protections antichocs, elles ne permettent pas d’éviter une glissade dans un escalier ou une perte d’équilibre sur une plateforme située en hauteur. Installer des barrières piétonnes et des solutions antidérapantes contribue donc à réduire considérablement le risque.

Les accidents consécutifs à des glissades ou à des chutes se produisent souvent sur des surfaces sales ou mal entretenues, ou au contraire sur des sols tout juste lavés. Pour empêcher ces accidents, il convient avant tout de veiller à ce que l’espace de travail soit aussi propre que possible, dans la mesure où l’activité de l’entreprise le permet. Évitez de laisser traîner des objets, câbles et outils aux endroits de passage, d’endommager le sol, de laisser des substances poussiéreuses ou liquides au sol, etc. L’ordre et la propreté sont déjà un premier pas vers un environnement de travail sûr.

Respecter ces consignes n’a toutefois rien d’évident dans certaines zones de stockage et de production. Il n’est pas facile de garder propre le sol d’usines où l’on emploie des substances sèches ou humides. Les accidents causés par une chute ou une glissade ne se produisent néanmoins pas uniquement dans les industries dont le sol est recouvert de poussière et d’autres matériaux : le risque d’accident de ce type est présent dans toutes les entreprises. Une chute ou une glissade est habituellement due à un moment d’inattention du travailleur. À l’origine de ces accidents, citons principalement le stress, la précipitation et la fatigue, en marge des facteurs environnementaux.

Imposer le port de chaussures antidérapantes au travail pourrait être une solution, mais le respect de cette directive serait très difficile à vérifier, à moins que l’entreprise les fournisse elle-même. C’est pourquoi il est conseillé de prendre les précautions nécessaires pour protéger l’environnement de travail.

Eviter les chutes

Selon l’INRS en 2015, 12 % des accidents du travail ayant entraînés au moins quatre jours d'arrêt de travail étaient dus aux chutes de hauteur. Celles-ci représentent la 2e cause d’accidents mortels liés au travail après le risque routier.

Les chutes sont susceptibles de se produire à divers endroits : un travailleur peut trébucher sur un objet au sol, tomber d’une plateforme intermédiaire ou perdre l’équilibre sur une passerelle.

Pour chacune de ces situations, des barrières piétonnes peuvent éviter de sérieuses blessures, voire bien pire. Légères et flexibles, ces barrières peuvent être utilisées facilement à diverses fins. De quoi barricader complètement certaines plateformes ou passerelles. Ajoutez-y un ou plusieurs portillons de sécurité pour permettre aux travailleurs d’entrer dans la zone ou d’en sortir.

Vous travaillez en hauteur ? Il est conseillé d’installer la protection antichute adéquate. Installez ce système de garde-corps robuste sur des plateformes de travail et des échelles à crinoline très hautes.

Prévenir les glissades

Les glissades surviennent dans les endroits où il y a de la poussière ou de l’humidité au sol. Les matières sèches comme la poussière de ciment, la sciure de bois ou le sable ainsi que les substances liquides comme l’huile lubrifiante, l’eau ou les produits d’entretien peuvent être à l’origine de glissades. Mais un accident n’est pas forcément dû à une surface glissante. Il suffit d’une simple distraction ou d’un pas un peu trop hâtif pour glisser.

Des solutions antidérapantes minimisent le risque d’accident causé par une glissade. Ce type de produit de sécurité se décline en trois variantes :

Les plaques vous permettent de couvrir de plus grandes surfaces. Cette solution fait notamment le bonheur de l’industrie alimentaire. En plus de réduire le risque de glissade dans des conditions humides par exemple, les plaques antidérapantes constituent aussi la solution la plus hygiénique pour les entreprises alimentaires.

Les profilés antidérapants conviennent aux applications sur mesure. Ces profilés peuvent être installés absolument partout.

Il s’agit de surfaces préformées recouvertes d’une combinaison d’oxyde d’aluminium de haute qualité et de composants en résine. Les marches antidérapantes se prêtent parfaitement aux escaliers, ce qui réduit le risque de glissade. Nous reviendrons sur ceux-ci dans la partie dédiée à sécuriser les escaliers.

Votre entreprise prend-elle toutes les mesures possibles pour éviter les chutes et les glissades ?

Demandez conseil à notre équipe de spécialistes et faites de votre entreprise un environnement sécuritaire !

Lorsque l’on souhaite sécuriser un environnement de travail, de nombreuses zones à risque sont à prendre en considération et c’est notamment le cas des escaliers. En effet, sécuriser un escalier est généralement nécessaire lorsque l’on souhaite prévenir les chutes et glissades au travail. Il existe différents types d’escaliers dont les caractéristiques seront à prendre en compte afin de mettre en place des aménagements adaptés. Alors comment sécuriser un escalier de façon efficace ? Que faire s’il s’agit d’un escalier ouvert ? Comment sécuriser un escalier sans contremarche ? Réponses !

Pourquoi faut-il sécuriser un escalier ?

L’escalier sera généralement une zone de passage d’une zone à une autre ce qui fait qu’il peut être très régulièrement emprunté. Avec la précipitation ou encore l’inattention, les chutes dans les escaliers peuvent être fréquentes et causer de nombreux accidents. De ce fait, un environnement professionnel disposant d’un escalier se doit de mettre en place les aménagements nécessaires pour répondre aux réglementations en vigueur et limiter le risque d’accident. Qui plus est, il existe plusieurs types d’escaliers comme, par exemple les escaliers ouverts ou encore les escaliers sans contremarches qui nécessiteront des produits adaptés. Les escaliers peuvent donc être à l’origine d’accidents et il en va de la responsabilité d’un employeur de sécuriser un escalier pour proposer à ses collaborateurs un environnement de travail le plus sécurisé possible.

Pour pouvoir sécuriser un escalier, il convient avant tout de signaler sa présence et le risque qu’il peut représenter. Il est donc recommandé de mettre en place une signalisation dédiée à la prévention. Il peut s’agir par exemple d’un marquage au sol avec une bande hachurée jaune et noire qui pourra délimiter l’entrée dans une zone à risques aux abords de l’escalier par exemple. Une signalétique avertissant du risque de chute peut également être mise en place afin de rappeler que la prudence est de mise lorsque l’on utilisera les escaliers. La signalisation va permettre de rendre les escaliers beaucoup plus visibles ce qui permettra à chacun de prendre connaissance des risques et de redoubler d’attention avant de l’utiliser. L’arrête des marches peut aussi être signalée à l’aide d’un marquage au sol. Chaque marche deviendra alors beaucoup plus visible ce qui permettra de limiter le risque de chute. Il est par ailleurs conseillé d’opter pour un éclairage adapté afin de profiter d’une bonne visibilité lorsque l’on utilisera les escaliers.

Il est généralement recommandé de s’équiper de produits spécifiques aux escaliers afin de limiter le risque de chute notamment au niveau des marches. Il est ainsi possible d’installer ce que l’on appelle des solutions antidérapantes pour escaliers. Plusieurs produits sont particulièrement dédiés à sécuriser les escaliers :

Parmi les catégories d’escaliers se trouve l’escalier ouvert qui, généralement disposent d’un accès direct sans cage ni de garde-corps. Il est donc recommandé de signaler ce type d’escalier pour éviter les accidents d’inattention et également d’ajouter un garde-corps pour limiter le risque de chute s’il y a lieu. Il est également conseillé d’ajouter un portillon pour permettre de marquer l’arrêt avant de pouvoir accéder à l’escalier ou de délimiter visuellement une zone dangereuse avec une barrière à sangle par exemple. La mise en place d’un portillon peut donc véritablement permettre de sécuriser un escalier ouvert en limitant l’accès, mais aussi en signalant la présence d’une zone potentiellement dangereuse.